Jeudi 4 février 2021,
Les salarié-e-s intérimaires sont les grands perdants de cette crise sanitaire et économique. Depuis mars 2020, 1 million d’intérimaires ont été victimes d’un gigantesque plan de licenciements qui ne dit pas son nom.
Jeté-e-s sur le bas-côté comme la peau d’un citron après avoir été pressé, les intérimaires nous sommes devenus la proie facile du système capitaliste qui nous condamne à la misère.
Pour celles et ceux encore en mission : le refus de primes Covid, le non-paiement des heures supplémentaires, le salaire au SMIC, les accidents du travail sous-déclarés, voire contestés, l’absence d’équipements individuels de sécurité complet, le manque de formation à la sécurité, l’inexistence de visites médicales, le chantage et les pressions, les procédures disciplinaires montées de toutes pièces pour accélérer les licenciements, l’attaque brutale du patronat de l’intérim, PRISM’EMPLOI, contre nos droits à la protection sociale de branche,...
Dans cette période extrêmement anxiogène, les salariés intérimaires subissent de plein fouet une surexploitation exacerbée et impitoyable d’un niveau jamais atteint ces dernières années.
La situation sociale particulièrement dure que vivent aujourd’hui plusieurs centaines de milliers de salarié-e-s intérimaires mais également, les autres travailleur-se-s précaires, les embauché-e-s, les retraité-e-s, les étudiants, et les privé-e-s d’emploi, nécessite une mobilisation d’ampleur.
Dans l’entreprise comme dans la rue, combattre les licenciements et les fins de mission, revendiquer de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail, les 32h, faire face aux fourberies et à la répression des sociétés d’intérim et des entreprises utilisatrices, c’est se battre contre un système qui veut nous rendre esclaves.
Se mobiliser massivement permet d’amplifier le rapport de forces et de renverser la situation.