Lors du CSE extraordinaire demandé par la CGT et qui s’est tenu jeudi 12 mars, la Direction a informé qu'elle applique les recommandations des autorités sanitaires. À savoir, le lavage des mains aussi souvent que possible et la mise à disposition de gels hydroalcooliques et du savon pour les personnels permanents.
Une cellule de crise a été créée et le travail en agence comme dans les autres unités administratives fait l'objet de changements d'organisation afin d'éviter les risques de contacts.
Les déplacements sont limités, le télétravail est mis en place. Pour l'ensemble des salarié.e.s permanents et intérimaires, une communication est diffusée auprès des agences et des salarié.e.s afin que chacun puisse se mettre en arrêt de travail pour garde d'enfants suite aux fermetures des écoles et des crèches (un seul parent par foyer).
Si vous êtes intérimaire, vous y avez le droit ! Prenez contact avec votre agence et informez vos délégués CGT en cas de refus.
A savoir: vous bénéficiez d’un arrêt de travail sans jour de carence et d’une prise en charge au titre des indemnités journalières de sécurité sociale.
Les élus CGT ont lu une
déclaration pour exiger à la Direction de préserver la santé de TOUS les salariés, qu'ils soient intérimaires ou permanents. Pour la CGT, la Direction ne doit pas seulement suivre les recommandations gouvernementales et sanitaires mais faire le maximum possible !
Les élus CGT ont également interpellé la Direction quant aux situations vécues par les travailleurs intérimaires, qu'ils soient en contrat classique ou en CDI-I. En effet, notre organisation a été informé de pratiques abusives de la part de certains clients et de certaines agences qui n'hésitent pas à faire signer aux salarié.e.s leur accord pour renoncer à leur salaire en cas de rupture anticipée de contrat en amont de la période de souplesse !
Nous alertons nos collègues de NE PAS SIGNER un tel abus ! Cela vous priverait de percevoir la totalité de votre salaire y compris les primes alors que le Code du travail dit clairement que le salarié qui se voit rompre son contrat de mission avant la période de souplesse du fait de l'entreprise utilisatrice ou de l'agence, doit être rémunéré jusqu'à terme de celui-ci !
Nous appellons également les collègues en CDI-I de ne pas accepter les ruptures conventionnelles ou les démissions déguisées. Si l'entreprise utilisatrice ou l'agence sont dans l'incapacité de vous maintenir au travail, l'agence doit donc vous verser la GMMR (Garantie mensuelle minimale de rémunération) qui est équivalente au SMIC ! Si dans certaines entreprises, les embauchés bénéficient du chômage partiel et que celui-ci est plus avantageux que la GMMR, la CGT exige que le mieux disant soit appliqué !
SI LES UNS COMME LES AUTRES, VOUS ÊTES VICTIMES DE CES ABUS, PRÉVENEZ RAPIDEMENT LES ÉLUS CGT DE START PEOPLE !
ILS INTERVIENDRONT POUR STOPPER CES ARNAQUES !